Crise sécessionniste : Week-end sanglant à Galim et Bamenda

Les villes de Galim et Bamenda ont subi des attaques entre samedi et dimanche.

Les deux gendarmes tuées à Galim

La célébration de la journée internationale des droits de la femme a été perturbée à Bamenda par l’explosion d’une bombe sur la place des fêtes. Laissant un mort parmi les militaires blessés, de nombreux blessés, et neuf boutiques incendiées. Un incident qui n’a pas empêché que le défilé se poursuive après un moment de panique. Quelques heures avant, c’est Galim qui était secouée par deux attaques simultanées de la gendarmerie et du commissariat de sécurité publique de la ville. Selon un message du ministère de la Défense, es forces de Vers 19h30, une vingtaine d’assaillants « lourdement armés venus à bord de motos » a profité d’une coupure de l’électricité pour attaquer ces deux postes de sécurité de cet arrondissement du département des Bamboutos, frontalier avec le Nord-ouest. Bilan deux femmes gendarmes (Nougue Maeva et Boumla Emelda), deux policiers (Nsangou et le gardien de la paix principal Djeugap) et un gardé à vue (Supuyo Salifou) et cinq civils décédés, deux blessées graves, deux blessés légers. Par ailleurs, des armes et munitions ont été emportées. Les officiels soupçonnent des éléments séparatistes d’autant plus que « les assaillants ont pris la direction de Bafandji dans le Nord-ouest d’où ils venaient pour rejoindre leur base à Bambalang ou Ndop ».

Dans un communiqué, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, a condamné l’attaque et regretté le silence de la communauté internationale, et surtout des Organisations non gouvernementales qui s’intéressent à la sécurité du Cameroun face à ce crime. Pour sa part, le préfet des Bamboutos a appelé les populations de Galim et environs à dénoncer toute présence suspecte dans l’arrondissement de Galim et les environs.

Ce n’est pas la première fois que région de l’Ouest reçoit des attaques de la part dans la foulée de la crise séparatiste qui sévit dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest. En 2019, le groupement Babadjou dans les Bamboutos avait été secoué deux fois par des incursions de bandes armées soupçonnés être des séparatistes. Bangourain dans le Noun également a subi des attaques meurtrières d’hommes armés qui ont incendié des maisons après avoir tué des habitants.

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