Crise à la Lfpc : La Fécafoot donne 7 jours à la Ligue pour la paix

Le président de la Fédération a rappelé à l’ordre les parties en conflit.

J'ordonne la fin de la récréation dans 7 jours

« La fédération camerounaise de football a le regret de constater que le démarrage des compétitions organisées par la Ligue de football professionnel du Cameroun prévu pour le week-end du 26 au 27 janvier 2019 par les matchs comptant pour la première journée du championnat Ligue 1 n’a pas été effectif, nonobstant les engagements pris par les clubs et dirigeants de cette ligue ». Parlant des engagements pris par lors de la réunion tripartite du 3 janvier sous les auspices de Seidou Mbombo Njoya, le nouveau président de la Fécafoot. Il était question que la Ligue de football professionnel du Cameroun (Lfpc) tienne une session de son conseil d’administration, puis une assemblée générale, avant de lancer la nouvelle saison. Pour sa part, la Fécafoot a décaissé une partie de son appui, pour soutenir cette reprise. Le 24 janvier dernier, le ministre des Sports et de l’éducation physique (Minsep) tenait une autre réunion avec les mêmes acteurs de la tripartite, pour réitérer le démarrage de la saison.

Sauf qu’au sortir de cette autre réunion, les positions se sont radicalisées au point d’avoir raison de la paix négociée par les tutelles. Le Syndicat des clubs d’élite du Cameroun (Sycec) qui n’a pas apprécié le fait que le président de la Ligue continue de le traiter d’illégal au cours de cette réunion du Minsep, ne prendra pas part au conseil d’administration convoqué deux jours plus tard, et campera sur la tenue préalable de l’assemblée générale que Pierre Semengue programme mi-février. A la fin, le match d’ouverture n’a pas lieu, malgré tout le dispositif protocolaire aménagé. Et la contagion sera générale le lendemain. Alors que la Lfpc fait le constat d’une série de forfaits, la Fécafoot parle de non démarrage. En attendant le tour de l’Elite two prévu ce 30 janvier.

La Fécafoot n’a pas attendu le pourrissement de la situation pour rappeler à l’ordre. « Le fait que cette compétition n’ait pas démarré à la date consensuelle ment arrêtée préoccupe profondément la Fédération camerounaise de football qui invite tous les acteurs de la Lfpc à faire preuve de responsabilité et à mettre en avant l’intérêt supérieur du football camerounais par le démarrage effectif des compétitions organisées par la Lfpc dans les sept jours suivant la publication du présent communiqué », menace Seidou Mbombo Njoya. Délai au terme duquel « en tant qu’instance faîtière nationale de football, n’aura d’autre choix que d’exercer ses prérogatives légales et réglementaires pour sauvegarder l’intérêt et l’image de marque du football camerounais ». Une menace claire de la part de celui qui place la Lfpc au centre de ses préoccupations. Le nouveau patron du football camerounais qui tient à ce que son pays respecte le nouveau calendrier imposé par la Caf, a déjà pris la résolution de créer un comité ad hoc en vue de tabler sur l’avenir de cette instance qui, huit ans après son institution, peine à décoller. On y retrouve Franck Happi le président du Sycec et Alexandre Gaspard Owona comme représentants du Sycec. Deux « adversaires » de Pierre Semengue dans le conflit actuel.

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