Les Fédérations de football membres de l’UNAF « ont pris la décision d’écrire un courrier à la CAF, il y sera question de mettre la pression sur Ahmad Ahmad (le président de la CAF) et son instance pour assurer un parfait respect du cahier des charges et une parfaite application de son contenu », rapporte Compétition sur son site internet, reprenant une lettre de l’organisation nord-africaine de football. « Le Cameroun est en train de patauger et semble plus que jamais proche d’un retrait, c’est visiblement l’objectif ciblé par l’UNAF qui, en rédigeant ce courrier, veut mettre la pression sur la CAF pour qu’elle ne cède pas à la pression (…) en acceptant à titre d’exemple d’organiser la première CAN à 24 équipes dans des conditions difficiles et des stades à moitié finis », ajoute le site d’information algérien, précisant encore citer l’organisation des pays d’Afrique du Nord. « Cette pression, en ce moment de l’année et à quelques jours d’une réunion décisive du comité exécutif de la CAF, durant laquelle d’importantes décisions sont attendues, prouve que l’UNAF a décidé de jouer sa dernière carte pour appuyer la candidature de secours envisagée par les Marocains », ajoute le site spécialisé.
La Fédération marocaine contre l’UNAF
Selon ce média algérien, il est écrit dans la lettre des pays nord-africains que « les Marocains (…) veulent réussir un deuxième coup après avoir réussi celui du dernier CHAN chipé au Kenya ». Le royaume peut compter sur « le soutien des Tunisiens, des Egyptiens, des Libyens et surtout de l’Algérie », ajoute la même source. Seul hic ? A la Fédération royale marocaine de football (Frmf), l’on ne partage pas (ou plus) cette idée. Intervenant lors d’une cérémonie organisée, lundi 26 novembre 2018 à Rabat, en l’honneur des médias nationaux, Faouzi Lekjaâ a été clair concernant l’organisation de la CAN 2019. Le président de la Frmf a assuré « qu’aujourd’hui, il n’y a qu’un seul pays qui a été désigné pour abriter cette compétition, et c’est bel et bien le Cameroun ». Dans ce sens, il a souligné qu’eu égard aux relations sportives et « extra-sportives » unissant les deux pays, le Maroc se montre toujours aux côtés du Cameroun pour que la compétition phare du calendrier footballistique continental se déroule dans les meilleures conditions.
Par Jean Luc Fassi