« J’ai l’honneur d’attirer votre attention sur le fait que le cadre juridique fixé par le Chef de l’Etat que vous évoquez étant connu depuis fort longtemps de la Fécafoot, le problème posé n’aurait pas dû l’être aussi tardivement au regard des contraintes d’un tel dossier, du nécessaire temps d’appréciation à laisser aux différents niveaux hiérarchiques et des délais contraignants d’engagements définitif des joueurs pour la compétition concernée». C’est la substance de la réponse de Narcisse Mouelle Kombi à Séidou Mbombo Njoya. Le ministre des Sports et de l’éducation physique (Minsep) ajoute cependant avoir transmis la demande du président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) « à la très haute hiérarchie ».
En clair, le Minsep n’a pas encore donné son accord au patron de la Fécafoot pour faire sélectionner les joueurs expatriés comme l’a fait croire ce dernier. Du coup, Thomas Libih, l’entraîneur national qui a ainsi mis dos au mur ses employeurs, notamment la Fécafoot qui lui a fait admettre des joueurs expatriés dans le groupe qui prépare le Mondial U17, a les mains libres pour donner sa liste à la Fifa. Ce soir. Lui qui ne voyait déjà pas d’un bon œil ce croc-en-jambes contre le décret du président de la République.
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